La Société Belge des Professeurs de Mathématique d'expression française

Programme du jeudi 23 août 2012

08h30

Accueil

09h00
Ă 
10h15

F. Lucas, N. Van Dijk, et Ch. Vanpachterbeke (1)
Construire la numération de position décimale en continuité de 2,5 ans à 12 ans
R. ScrĂšve (2)
Géométrie des nombres
J. Dagenais (2, 3)
La technologie dans les cours de maths
M. Demal, J. Dramaix et S.Lafot (2, 3, 4)
Pythagore, une histoire de corde, de noeuds, et d’eau
R. Choulet (3, 4)
Le dĂ©rivĂ© arithmĂ©tique d’un nombre

10h15

Pause café

10h45
Ă 
12h00

Jean-Marie De Ketele

L’évaluation de tĂąches complexes

12h00

DĂźner

13h45
Ă 
15h00

S. Petit (1)
Représentation graphique et résolution de problÚmes
R. Faber, J. Poisseroux, S. Richelot et C. Thirion (1, 2)
Les tables de multiplication : au-delà du compte ! Un dispositif tutoré de remédiation en ligne
Y. Noël (2, 3)
Jeux et nombres
P. Dewaele (tous)
Un tableau blanc interactif ; pourquoi et pour quoi faire ?
P. Lecomte (3, 4)
CaractÚres de divisibilité, systÚmes de numération et calculabilité

15h00

Pause café

15h30
Ă 
16h45

A. Camenisch et S. Petit (1)
Albums Ă  compter et apprentissages pluridisciplinaires
Chr. Ginoux (2)
Le Fractionary Ă  la fin de l’école primaire et au dĂ©but du secondaire
J. Dagenais (1, 2, 3)
Intégrer un TNI dans ma classe de mathématique
M. Demal, S. Higny et A. Malaguarnera (2, 3)
Pythagore dans les triangles rectangles, pas uniquement avec des carrés !
J. Bair et Fr. Bastin (3, 4)
La transition secondaire-université dans le cadre du cours de maths : un sujet de réflexion pour tous

17h00

AG et Ă©lections

18h00

RĂ©ception Ă  l’hĂŽtel de ville

19h30

Banquet

1 : enseignement fondamental, 2 : 1re, 2e et 3e du secondaire
3 : 4e, 5e et 6e du secondaire, 4 : enseignement supérieur

Résumés

De 9h00 Ă  10h15

F. Lucas, N. Van Dijk, et Ch. Vanpachterbeke

Construire la numération de position décimale en continuité de 2,5 ans à 12 ans pour en assurer une véritable ma?itrise au service de la compréhension des nombres et des procédures de calcul

Niveau : 1

– Mettre l’accent sur l’approche plurielle des nombres, oser trĂšs tĂŽt, les grandes quantitĂ©s et la question de leur organisation pour pouvoir les exprimer.
– Proposer des matĂ©riels nombreux complĂ©mentaires conservateurs puis non conservateurs et favoriser ainsi la gĂ©nĂ©ralisation et l’élaboration de solides images mentales.
– Mettre en confrontation la logique des chiffres et celle trĂšs diffĂ©rente des mots pour renforcer le sens de chacune.
– Prendre appui sur des numĂ©rations autres d’ici et d’ailleurs d’aujourd’hui et d’hier pour aider Ă  la comprĂ©hension de notre propre systĂšme. S’intĂ©resser Ă  l’histoire des mathĂ©matiques.
– DĂ©mystifier la numĂ©ration des grands nombres, la rendre accessible par la rĂ©fĂ©rence Ă  des matĂ©riels et des manipulations simples.

 

R. ScrĂšve

Géométrie des nombres

Niveau : 2

Les liens entre la gĂ©omĂ©trie et les nombres sont au coeur de l’évolution des mathĂ©matiques dĂšs les premiers balbutiements. Au travers des nombres polygonaux (triangulaires, carrĂ©s, rectangles, pentagonaux, hexagonaux, . . . ), un parcours semĂ© de jolies propriĂ©tĂ©s algĂ©briques est utile pour les activitĂ©s mathĂ©matiques au premier degrĂ©. La manipulation des polyĂšdres peut assez facilement amener de travailler sur la formule d’Euler-Descartes et un travail sur les nombres naturels.
Le travail sur le paradoxe de Fibonacci est aussi intĂ©ressant pour obtenir une situation problĂšme sur les alignements de points mais peut ĂȘtre la source de calcul trigonomĂ©trique c’est une situation qu’on peut utiliser et rĂ©utiliser de la 1R Ă  la 4R de maniĂšre spiralaire. Franžcois Drouin vous a dĂ©jĂ  fait dĂ©couvrir le puzzle Ă  trois piĂšces en 2003 Ă  Forest, Ă  l’aide d’un quadrillage, pourquoi ne pas utiliser les aires pour faire apparaĂźtre des nombres rationnels. Le Tangram est aussi un outil qui peut relier la gĂ©omĂ©trie et les nombres rationnels. Ă©videmment l’usage du thĂ©orĂšme de Pythagore va nous amener les nombres rĂ©els dans beaucoup de puzzles mathĂ©matiques . Ces liens entre nombres et gĂ©omĂ©trie me semblent ĂȘtre un des Ă©lĂ©ments importants de l’enseignement des mathĂ©matiques.

 

J. Dagenais

La technologie dans les cours de maths

Niveau : 2, 3

Quels outils sont disponibles ? Comment les utiliser ? Quoi faire avec les Ă©lĂšves au laboratoire et ne pas avoir l’impression de perdre du temps ? Une grande variĂ©tĂ© de logiciels seront explorĂ©s ainsi que l’utilisation des sondes en classe. Aussi, plusieurs applets java et animations Flash :
NCTM Illuminations, Phet, NLVM, Conceptua Math, etc. Nous regarderons Ă©galement quelques pistes d’exploration en mathĂ©matique avec le logiciel ActivInspire.
www.lapageadage.com

 

M. Demal, J. Dramaix et S. Lafot

Pythagore, une histoire de corde, de noeuds, et d’eau

Niveau : 3, 4

Un simple Ă©coulement d’eau, une corde Ă  13 noeuds et Pythagore et sa rĂ©ciproque deviennent spontanĂ©ment une Ă©vidence pour les Ă©lĂšves. Nous aborderons Ă©galement la dĂ©termination de tous les triplets pythagoriciens afin de crĂ©er d’autres ? cordes Ă  angle droit ?, de longueur entiĂšre.
Nous poursuivrons par le problĂšme, nettement moins connu, de l’infinitĂ© des triangles rectangles isopĂ©rimĂ©triques de longueur L quelconque non nĂ©cessairement entiĂšre. Nous terminerons cette
premiĂšre partie, toujours grĂące Ă  Pythagore, par la recherche de la figure d’aire maximale parmi des figures isopĂ©rimĂ©triques ainsi que par le problĂšme bien Belge des frites light.

 

R. Choulet

Le dĂ©rivĂ© arithmĂ©tique d’un nombre

Niveau : 3, 4

Qui n’a jamais rencontrĂ© cette formule d’élĂšves : « la dĂ©rivĂ©e de la racine de 3 est Ă©gale Ă  l’inverse de du double de racine de 3 » au cours d’apprentissage et d’exercices sur la dĂ©rivation ?
Le but de cet atelier est de donner un sens Ă  ce rĂ©sultat qui a fait bondir plus d’un professeur de mathĂ©matiques dans le cadre de la dĂ©rivation des fonctions.
C’est dans celui de dĂ©rivĂ© artithmĂ©tique d’un nombre (quel nombre d’ailleurs ?) que notre indigne formule s’épanouira. Les travaux qui y seront Ă©voquĂ©s datent des annĂ©es 50 (soyons prĂ©cis 1950 !) et ont amenĂ© des Ă©tudes connexes plus rĂ©centes mais des prolongements vers de ? hautes ? mathĂ©matiques semblent assez limitĂ©s. Quoique ! On a vu des choses bien surprenantes.

 

De 10h45 Ă  12h00

 

Jean-Marie De Ketele

L’évaluation de tĂąches complexes

Ce qui distingue une approche par compĂ©tences bien comprise par rapport aux approches antĂ©rieures (approche centrĂ©e sur les contenus et approche centrĂ©e sur des savoir-faire observables de la pĂ©dagogie dite par objectifs ou encore de la pĂ©dagogie de maĂźtrise) rĂ©side dans la nĂ©cessitĂ© d’apprendre aux Ă©lĂšves Ă  mobiliser ces contenus et ces savoir-faire sur certaines familles de tĂąches complexes ou de rĂ©solutions de problĂšmes. Se posent alors plusieurs questions fondamentales :
– quelles tĂąches complexes en rapport avec le niveau d’enseignement ?
– comment apprendre Ă  mobiliser ce que l’on a appris ?
– comment Ă©valuer de telles compĂ©tences ?
Cette derniĂšre question nous semble particuliĂšrement cruciale pour de nombreuses raisons : beaucoup d’enseignants n’ont pas Ă©tĂ© formĂ©s dans ce sens ; les Ă©preuves standards externes (nationales et internationales) sont validĂ©es par des modĂšles mathĂ©matiques qui reposent sur le postulat de l’unidimensionnalitĂ© de la chose Ă©valuĂ©e alors que la compĂ©tence est par nature nĂ©cessairement multidimensionnelle. Dans notre intervention, nous discuterons de ces problĂšmes et tenterons quelques voies de rĂ©solution.

 

De 13h45 Ă  15h00

 

S. Petit

Représentation graphique et résolution de problÚmes

Niveau : 1

Les problĂšmes dits ? additifs ?, constituĂ©s des problĂšmes pouvant ĂȘtre rĂ©solus par une ou plusieurs additions ou soustractions, font partie des premiers problĂšmes rencontrĂ©s par les enfants Ă  l’école fondamentale. Parmi eux figurent les problĂšmes Ă  une transformation. Certains de ces problĂšmes, d’apparence simple, sont encore massivement Ă©chouĂ©s en fin de scolaritĂ© fondamentale.
Afin d’aider les Ă©lĂšves Ă  les rĂ©soudre, il leur est souvent demandĂ© de ? faire un dessin ?, mais, en gĂ©nĂ©ral, aucun apprentissage spĂ©cifique n’est mis en place autour de la maniĂšre de reprĂ©senter la situation donnĂ©e. Cette communication proposera une analyse de certaines difficultĂ©s rencontrĂ©es par les Ă©lĂšves en rĂ©solution de problĂšmes additifs et proposera des stratĂ©gies de reprĂ©sentation des donnĂ©es afin d’amĂ©liorer les performances des Ă©lĂšves. Parmi celles-ci figure l’utilisation d’un outil graphique qui sera proposĂ© afin de se substituer aux dessins le plus souvent figuratifs demandĂ©s aux Ă©lĂšves.

 

R. Faber, J. Poisseroux, S. Richelot et C. Thirion

Les tables de multiplication : au-delà du compte ! Un dispositif tutoré de remédiation en ligne

Niveau : 1, 2

Qu’il apprenne Ă  distance ou dans l’enseignement en prĂ©sentiel, l’élĂšve de primaire doit ĂȘtre capable de construire, restituer de mĂ©moire et utiliser les tables de multiplication. HĂ©las, si ces rĂ©flexes multiplicatifs ne sont pas ancrĂ©s, l’application de ces tables mobilisera encore temps et concentration chez le jeune adolescent confrontĂ© Ă  des tĂąches plus complexes. L’Enseignement Ă  Distance de la FĂ©dĂ©ration Wallonie-Bruxelles propose un module interactif en ligne Ă  tout Ă©lĂšve qui ne peut compter sur sa connaissance des tables. De plus, un tutorat personnalisĂ© sera assurĂ© par un professeur Ă  distance et/ou en classe. Ne vous mĂ©prenez pas, ce module n’est pas un outil de drill. Par des jeux mathĂ©matiques, il fait Ă©merger la structure des tables pour faciliter leur mĂ©morisation. Lors de cet atelier, nous vous inviterons Ă  tester ce dispositif et Ă  dĂ©couvrir la mĂ©thodologie de l’Enseignement Ă  Distance. Nous ferons aussi le point sur les cours tĂ©lĂ©chargeables Ă  partir de notre site Internet www.ead.cfwb.be.

 

Y. Noël

Jeux et nombres

Niveau : 2, 3

Un tas de points des programmes peuvent ĂȘtre introduits—rĂ©activĂ©s—approfondis Ă  partir de jeux. Citons, sans ĂȘtre exhaustif, le calcul dans les naturels, les entiers, les rationnels, la pratique de la recherche par essai-erreur, la mise en Ă©quation, la rĂ©solution d’équations et de systĂšmes d’équation linĂ©aires, la lecture et l’exploitation d’informations donnĂ©es par un tableau Ă  double entrĂ©e, etc. Nous utiliserons le logiciel Jeu 2012 (mise Ă  jour du logiciel Jeu 2007 programmĂ© par Guy NoĂ«l). Sur un mĂȘme thĂšme, la crĂ©ation alĂ©atoire de problĂšmes de niveaux diffĂ©rents permet de personnaliser le travail. L’expĂ©rience montre aussi que, dans le travail en commun avec une classe, le caractĂšre alĂ©atoire de l’énoncĂ© crĂ©e l’émulation : au dĂ©part, personne n’est avantagĂ©, seul l’ordinateur ? connaĂźt ? la solution du problĂšme. Pour tous, de quoi rater votre gare de destination si vous allumez votre ordinateur dans le train ! Des situations curieuses n’utilisant aucun support informatique sont Ă©galement prĂ©vues, par exemple pour rencontrer les dĂ©cimaux illimitĂ©s, donc des sommes infinies, …

 

P. Dewaele

Un tableau blanc interactif ; pourquoi et pour quoi faire ?

Niveau: tous

Le Tableau Blanc Interactif (TBI) fait son entrĂ©e dans le monde de l’enseignement. Qu’apporte-t-il de plus que le tableau noir ou le beamer ? Comment peut-on l’exploiter efficacement ? Quelles sont les ressources multimĂ©dias exploitables en classe ? Au travers de mes 6 annĂ©es d’expĂ©rience d’utilisateur, je vous prĂ©senterai les atouts et les dĂ©rives de cette outil appelĂ© par nos collĂšgues quĂ©bĂ©cois « Tableau Blanc Intelligent ».

 

P. Lecomte

CaractÚres de divisibilité, systÚmes de numération et calculabilité

Niveau: 3, 4

Il existe des relations fascinantes entre les propriĂ©tĂ©s arithmĂ©tiques des ensembles de nombres et les propriĂ©tĂ©s syntaxiques de leurs reprĂ©sentations dans un systĂšme de numĂ©ration donnĂ©. Il est pour le moins intrigant que des propriĂ©tĂ©s de la forme de mots soient caractĂ©ristiques de propriĂ©tĂ©s arithmĂ©tiques des entitĂ©s abstraites qu’ils symbolisent. Un exemple trĂšs simple, mais frappant, est la caractĂ©risation des nombres pairs en base 10 : ce sont ceux dont l’écriture se termine par une des lettres 0, 2, 4, 6, 8, ou celle des multiples de 5 qui, en base 10 de nouveau, sont les nombres dont l’écriture s’achĂšve par 0 ou 5. A priori la propriĂ©tĂ© ? Le mot se termine par telle ou telle lettre ? n’est pas de nature arithmĂ©tique. Nul besoin de savoir ce qu’est un nombre pour l’envisager — on pourrait mĂȘme dresser un animal Ă  la dĂ©tecter — et pourtant elle permet de reconnaĂźtre si un nombre est pair ou multiple de 5. L’exposĂ© est une invite Ă  dĂ©couvrir quelques beaux thĂ©orĂšmes de la calculabilitĂ© en les illustrant Ă  propos des caractĂšres de divisibilitĂ©s et des systĂšmes de numĂ©ration. Il ne demande aucun prĂ©requis, ni en arithmĂ©tique ni en informatique, et est d’une grande accessibilitĂ©.

 

De 15h30 Ă  16h45

A. Camenisch et S. Petit

Albums Ă  compter et apprentissages pluridisciplinaires

Niveau: 1

Les albums Ă  compter sont souvent utilisĂ©s dans les classes des Ă©coles maternelles et au dĂ©but des apprentissages Ă©lĂ©mentaires. Mais pour quels apprentissages ? Notre communication se propose d’analyser une sĂ©lection de ces albums selon trois axes : littĂ©raire, langagier et mathĂ©matique.
Cette triple analyse visera en particulier Ă  dĂ©gager les structures profondes ou rĂ©currentes Ă  ces ouvrages et Ă  montrer les complĂ©mentaritĂ©s et les interactions entre langue, littĂ©rature (notamment Ă  travers les systĂšmes de narration) et mathĂ©matiques. Ces analyses aboutiront Ă  des propositions didactiques oĂč une approche littĂ©raire de ces albums peut favoriser certains apprentissages mathĂ©matiques et oĂč les mathĂ©matiques peuvent contribuer Ă  des apprentissages sur la langue ou devenir le vecteur rĂ©vĂ©lateur de valeurs littĂ©raires implicites.

 

Chr. Ginoux

Le Fractionary Ă  la fin de l’école primaire et au dĂ©but du secondaire

Niveau: 2

En dĂ©but d’enseignement secondaire, de nombreux jeunes ne maĂźtrisent pas les fractions (simplification, addition, multiplication). On les retrouve en gĂ©nĂ©ral dans le deuxiĂšme degrĂ© diffĂ©renciĂ© dans lequel il est nĂ©cessaire d’utiliser une mĂ©thodologie alternative pour mettre en place des compĂ©tences que le jeune aurait du maĂźtriser plus tĂŽt. Le Fractionary rĂ©pond parfaitement Ă  ces besoins. Les participants auront l’occasion de rĂ©aliser des activitĂ©s, jeux, dĂ©fis, … progressifs aboutissant Ă  la maĂźtrise des fractions par les enfants de fin de l’école primaire ou du dĂ©but du secondaire.

 

J. Dagenais

Intégrer un TNI dans ma classe de mathématique

Niveau: 1, 2, 3

Les tableaux numĂ©riques feront partie intĂ©grante de nos salles de classes dans les prochaines annĂ©es au QuĂ©bec. La mathĂ©matique est une discipline trĂšs intĂ©ressante pour le tableau numĂ©rique tant au niveau du matĂ©riel de manipulation que des objets d’apprentissage. Quels outils sont disponibles ? Comment les utiliser ? Quels sont les pĂ©riphĂ©riques qui s’ajoutent bien au TNI ? Quels sont les diffĂ©rents types d’activitĂ©s Ă  exploiter avec un tableau numĂ©rique ? Également, nous regarderons une stratĂ©gie d’appropriation Ă  l’intĂ©gration du tableau numĂ©rique dans l’apprentissage des Ă©lĂšves, les 3-O. Tabl-O, Bur-O et Cerv-O sont les trois lieux oĂč peut (doit) s’effectuer un travail pĂ©dagogique en classe. Le rĂŽle de l’enseignant et le rĂŽle de l’élĂšve seront analysĂ©s Ă  travers cette stratĂ©gie.
www.lapageadage.com

 

M. Demal, S. Higny et A. Malaguarnera

Pythagore dans les triangles rectangles, pas uniquement avec des carrés !

Niveau: 2, 3, 4

Pythagore dans les triangles rectangles, pas uniquement avec des carrés !
Dans cette partie ? mathĂ©matico-artistique ?, nous dĂ©couvrirons et dĂ©montrerons que si on dessine sur les cotĂ©s d’un triangle rectangle trois figures semblables quelconques (des polygones
rĂ©guliers ou un personnage de bande dessinĂ©e par exemple), alors l’aire de la surface de la figure construite sur l’hypotĂ©nuse est Ă©gale Ă  la somme des aires des surfaces des figures semblables construites sur les deux autres cĂŽtĂ©s. Nous montrerons Ă©galement comment il est aisĂ©, grĂące Ă  GeoGebra, de rĂ©aliser de telles illustrations de cette extension du thĂ©orĂšme ainsi que des animations qui suggĂšrent naturellement l’énoncĂ© de cette extension. Enfin, nous prouverons que les cĂ©lĂšbres lunules d’Hippocrate de Chios ne sont qu’un cas particulier de cette extension.

 

J. Bair et Fr. Bastin

La transition ? secondaire-université ? dans le cadre du cours de maths : un sujet de réflexion pour tous

Niveau: 3, 4

Dans le monde Ă©ducatif, il est bien connu que le passage d’un systĂšme scolaire Ă  un autre peut ĂȘtre dĂ©licat et difficile. C’est notamment le cas lorsqu’un Ă©tudiant quitte l’enseignement secondaire pour entrer Ă  l’UniversitĂ© : il est confrontĂ© Ă  de nombreux changements (environnement, rythme, matiĂšre, exigences, … diffĂ©rents et nouveaux) et au choix d’une orientation qui doit le conduire Ă  une profession. Ce constat, enrichi d’expĂ©riences et d’analyses de terrain, a conduit Ă  la constitution d’un groupe composĂ© d’encadrants (professeurs, assistants, assistants pĂ©dagogiques, chefs de travaux, pĂ©dagogues membres du service ? Guidance-Etude ?) confrontĂ©s Ă  cette problĂ©matique de transition, au jour le jour, concrĂštement. Lors de l’exposĂ©, des membres de ce groupe (nommĂ© TSUM pour ? Transition Secondaire-UniversitĂ© en MathĂ©matique ?) vont prĂ©senter quelques-unes de leurs rĂ©flexions et de leurs initiatives pĂ©dagogiques rĂ©centes.

 

19h30

Banquet

Le labo 4, 33 rue des Pitteurs, 4020 Liùge (derriùre l’aquarium du Quai Van Beneden).

Niveau: 1

Prix : 40 € (vins et boissons compris)

Apéritif maison
Carpaccio de langoustines accompagnĂ© de sa mĂȘlĂ©e de soja et crevettes grises
CarrĂ© d’agneau, purĂ©e de brocolis, coulis de poivron au thym et asperges blanches
Mousse chocolat noir, espuma choco blanc et grissini

 

La Société Belge des Professeurs de Mathématique est une Association Sans But Lucratif