La Société Belge des Professeurs de Mathématique d'expression française

Programme du mercredi 25 août

08h30

Accueil

09h00
Ă 
10h15

L. Desmet (1,2)

DĂ©cimaux et DECIVAL

A. Camenisch et S. Petit (tous)

Les mots, la langue, les mathématiques : quelles transversalités ?

M. Lartillier (tous)

« Mots, notations », tes Ă©volutions n’ont qu’un but : « Clarifier et simplifier notre langue »
(1re partie : vocabulaire)

D. De Bock et J. Deprez (2,3,4)

Apprendre les mathĂ©ma-tiques Ă  partir d’exem-ples abstraits : les rĂ©sultats de Kaminski sont-ils convaincants ?

H. Vermeiren et Y. Delhaye (tous)

La conception des figures sous LATEX
(1re partie)

10h15

Pause café

10h45

Francis REYNES et Colette PEANO

Le langage mathĂ©matique, pourquoi, comment ?…

12h00

DĂźner

13h30
Ă 
14h45

P. Wantiez (1)

Le calcul écrit : toute une histoire

M. Rigo (tous)

Une antenne liégeoise Maths à Modeler

A. Gottcheiner (tous)

Des nombres et des mots

Y. Haine et E. Moitroux (3,4)

Des maths et démo : à votre service

H. Vermeiren et

Y. Delhaye (tous)

La conception des figures sous LATEX
(2e partie)

14h45

Pause café

15h15
Ă 
16h30

F. Lucas (1,2)

Explorer les grandeurs, se donner des repĂšres

Cl. Villers (2,3)

Ce qui se conçoit bien


M. Lartillier (tous)

« Mots, notations », tes Ă©volutions n’ont qu’un but : « Clarifier et simplifier notre langue »
(2e partie : l’évolution du symbolisme)

A. Gottcheiner (3)

Des ensembles et des graphes pour aider le linguiste

H. Vermeiren et Y. Delhaye (tous)

La conception des figures sous LATEX
(3e partie)

16h45

Assemblée générale et élections

18h00

RĂ©ception Ă  l’hĂŽtel de ville

19h30

Banquet

1 : enseignement fondamental,           2 : 1re, 2e et 3e du secondaire
3 : 4e, 5e et 6e du secondaire,              4 : enseignement supérieur

Résumés

De 9h00 Ă  10h15

Laetitia DESMET

DĂ©cimaux et DECIVAL

Niveau : enseignement fondamental, 1re et 2e du secondaire différencié

L’apprentissage des nombres dĂ©cimaux est particuliĂšrement difficile. Il requiert une extension du concept de nombre construit sur base des nombres naturels, c’est-Ă -dire un changement conceptuel (Desmet, GrĂ©goire & Mussolin, in press ; Merenluoto & Lehtinen, 2002; Merenluoto & Palonen, 2007; Vamvakoussi & Vosniadou, 2004). En tant qu’enseignant, il est utile de pouvoir identifier les difficultĂ©s des Ă©lĂšves et leurs conceptions erronĂ©es pour adapter ses activitĂ©s d’enseignement ou de remĂ©diation. Dans ce cadre, le logiciel DECIVAL procure une aide. Il est un outil d’évaluation capable de mettre en Ă©vidence les erreurs couramment rĂ©alisĂ©es par les Ă©lĂšves lors des tĂąches de comparaison, d’addition, de soustraction et de multiplication des nombres dĂ©cimaux. DECIVAL soulage l’enseignant de la crĂ©ation des tĂąches ainsi que de la correction et Ă©tablit un rapport d’évaluation formative.

Annie CAMENISCH et Serge PETIT

Les mots, la langue, les mathématiques : quelles transversalités ?

Niveau : tout public

Auteurs de nombreuses publications portant sur les interactions entre apprentissages langagiers et apprentissages mathĂ©matiques, les animateurs s’attacheront Ă  partir d’un cadre thĂ©orique donnĂ©, en l’illustrant de nombreuses activitĂ©s rĂ©alisĂ©es en classes Ă  mettre en Ă©vidence quelques liens Ă©troits qui peuvent et doivent se tisser entre les apprentissages linguistiques et les apprentissages des concepts mathĂ©matiques.

Par les exemples illustrés, ils expliciteront en particulier les apprentissages lexicaux, et ils évoqueront les apprentissages linguistiques et textuels sans oublier les apports de la littérature aux mathématiques en évoquant notamment Euclidiennes de Guillevic.

Michel LARTILLIER

« Mots, notations », tes Ă©volutions n’ont qu’un but : « Clarifier et simplifier notre langue »

PremiĂšre partie: vocabulaire

Niveau : tout public

Montrer comment le vocabulaire mathématique apparaßt historiquement et comment son évolution tend à éclaircir les concepts.


Dirk DE BOCK et Johan DEPREZ

Apprendre les mathĂ©matiques Ă  partir d’exemples abstraits : les rĂ©sultats de Kaminski sont-ils convaincants ?

Niveau : enseignement secondaire et supérieur

RĂ©cemment, Kaminski, Sloutsky et Hecker ont publiĂ© un article dans Science, intitulĂ© « The advantage of abstract examples in learning math ». Cette publication a attirĂ© beaucoup d’attention. Les journaux flamands en ont parlĂ© (par exemple « Abstracte wiskunde leert beter dan praktische voorbeelden » dans le journal De Standaard du 30 avril 2008). Des rĂ©actions plus critiques sont parues dans la littĂ©rature spĂ©cialisĂ©e en didactique des mathĂ©matiques. Dans la premiĂšre partie de cet exposĂ©, nous donnerons un aperçu de ces rĂ©actions et nous y ajouterons quelques commentaires. Dans une deuxiĂšme partie, nous ferons part des rĂ©sultats de notre propre recherche empirique qui, d’une part, confirme les rĂ©sultats de l’équipe Kaminski, mais qui, d’autre part, met en doute l’interprĂ©tation de ce que les Ă©lĂšves auraient rĂ©ellement appris Ă  partir des exemples abstraits.

Hugues VERMEIREN et Yves DELHAYE (UREM de Bruxelles)

La conception des figures sous LaTeX

Niveau : tout public

De nombreux utilisateurs de LaTeX importent leurs figures dans leur code Ă  l’aide de commandes d’inclusion de fichiers graphiques. Les rĂ©sultats ne sont pas toujours Ă  la hauteur des attentes et ce pour diverses raisons. Une solution Ă  ce problĂšme rĂ©current est la crĂ©ation d’images Ă  l’aide du trĂšs puissant package Tikz. L’apprentissage de ce composant fondamental de toute distribution LaTeX est long, difficile et parfois Ă©prouvant mais les rĂ©sultats obtenus sont de qualitĂ© professionnelle et permettent de dĂ©passer, et de loin, le simple problĂšme de la crĂ©ation de figures et de graphiques.

Au-delĂ  de cet aspect qui concerne surtout la rĂ©daction de documents, l’utilisation de Tikz combinĂ©e Ă  celle du package Beamer, qui sert Ă  rĂ©aliser des prĂ©sentations sous LaTeX, permet d’envisager de nouvelles stratĂ©gies dans nos classes.

Chaque participant est invité à apporter son portable et une clé USB vierge (1Gb).

RESERVATION OBLIGATOIRE ! (maximum 20 participants)

De 10h45 Ă  12h00

Francis REYNES

Ex-professeur, 14 ans coopĂ©rant (10 au Cameroun puis 4 au SĂ©nĂ©gal) puis 21 ans au collĂšge d’Arcachon, environ 30 ans de recherche et d’expĂ©rimentation dont prĂšs de 20 Ă  l’IREM d’Aquitaine puis Ă  la commission inter-IREM 1er cycle. (Une douzaine d’articles publiĂ©s dans diverses revues ou brochures)


Le langage mathĂ©matique, pourquoi, comment ?…

« C’est dans le mot que nous pensons » (Hegel). C’est pourquoi, face aux demandes de rĂ©ussite des Ă©lĂšves, des parents et de l’institution, tous plus ou moins tentĂ©s par l’utilisation de « recettes » qui restent locales et Ă©phĂ©mĂšres, notre visĂ©e demeure la comprĂ©hension : il s’agit de savoir de quoi on parle et comment on en parle. Nous aborderons d’abord le statut des « objets mathĂ©matiques » par le biais de « la trahison des images ». Puis nous parlerons du concept d’égalitĂ©, indispensable en algĂšbre, pas inutile en gĂ©omĂ©trie, mais hĂ©las quasi ignorĂ© des Ă©lĂšves. Nous aborderons ensuite le langage algĂ©brique, la spĂ©cificitĂ© et l’efficacitĂ© de son symbolisme (l’usage des lettres) et la nĂ©cessitĂ© d’utiliser des traductions (thĂšme et version, codage et dĂ©codage) avec le « langage naturel » pour que son formalisme prenne sens.

Nous donnerons des exemples d’activitĂ©s facilitant l’acquisition de quelques notions fondamentales ainsi que de leur synergie.

De 13h30 Ă  14h45

Patricia WANTIEZ

Le calcul Ă©crit : toute une histoire

Niveau : enseignement fondamental

Mon expĂ©rience avec les futurs instituteurs du primaire m’a montrĂ© qu’une leçon d’apprentissage du calcul Ă©crit est une leçon difficile Ă  construire. Comment donner du sens Ă  ces algorithmes qu’ils appliquent de maniĂšre mĂ©canique ? Comment les enseigner ?

Une premiĂšre approche consiste, Ă  l’aide d’un matĂ©riel adaptĂ©, Ă  mettre en Ă©vidence le lien entre les algorithmes de calcul Ă©crit et la dĂ©composition des nombres en base 10 dans l’abaque, tout en revenant au sens des opĂ©rations.

Une autre approche, que nous explorerons plus en dĂ©tail ici dans le cadre de la multiplication, consiste Ă  utiliser diffĂ©rentes mĂ©thodes mises au point Ă  divers moments de l’histoire des mathĂ©matiques, le plus souvent inconnues des Ă©lĂšves ou des Ă©tudiants, et qui, lorsque l’on tente de les expliquer, obligent le recours au langage de la numĂ©ration. Il s’agit ici de renforcer l’utilisation de notre numĂ©ration de position, et de mettre l’accent sur l’importance Ă  donner au sens, peu importe le choix de la procĂ©dure.

Michel RIGO

Une antenne liégeoise Maths à Modeler

Niveau : tout public

Maths Ă  Modeler est une initiative grenobloise visant Ă  promouvoir l’initiation Ă  la dĂ©marche scientifique et la vulgarisation mathĂ©matique, au travers de situations ludiques inspirĂ©es de problĂšmes de recherche en MathĂ©matiques DiscrĂštes.

Avec le soutien de la RĂ©gion wallonne, nous proposons : le mĂȘme type d’activitĂ©s de vulgarisation scientifique et d’initiation mathĂ©matique que celles rĂ©alisĂ©es Ă  Grenoble. Ces activitĂ©s sont offertes Ă  un large public. Mais aussi, des exposĂ©s sur des sujets mathĂ©matiques destinĂ©s principalement aux Ă©lĂšves du secondaire supĂ©rieur. Voir par exemple http://www.discmath.ulg.ac.be/mam/

Dans cet atelier nous dĂ©crirons tout d’abord les grands thĂšmes des exposĂ©s de vulgarisation (cryptographie, matrice cachĂ©e de Google, les codes correcteurs, mathĂ©magie) et donnerons un aperçu de l’exposĂ© « mathĂ©magie » (tours de cartes accessibles au plus grand nombre) puis nous inviterons les participants Ă  tester quelques situations-recherche.

Alain GOTTCHEINER

Des nombres et des mots

Niveau : tout public

Une vision pratique sur l’utilisation des bases simples et composĂ©es, sur la notion de bijection, sur les mĂ©canismes de crĂ©ation du vocabulaire (analogie, calque, emprunt), sur les particularitĂ©s du compte en français (pourquoi quinze, seize et pas huize ? pourquoi compter par douzaines ?) et plus gĂ©nĂ©ralement sur l’inventivitĂ© dont fait preuve le genre humain, Ă  travers la maniĂšre de compter dans de nombreuses cultures, des Basques aux Russes en passant par les Celtes, les Khmers et les AmĂ©rindiens,

L’accent sera mis sur le vocabulaire plutît que sur les systùmes graphiques.

Permet des exercices d’arithmĂ©tique Ă  tous les niveaux et suggĂšre des interactions avec les cours d’histoire, sciences sociales, langues anciennes…


Yvan HAINE, Eveline MOITROUX et Kevin BALHAN

Des maths et démo : à votre service

Niveau : 3e degrĂ© de l’enseignement secondaire et supĂ©rieur.

Assis devant notre tĂ©lĂ©, nous sommes dĂ©sarçonnĂ©s par les difficultĂ©s qu’Ă©prouvent nos petits joueurs et joueuses belges (par la taille, pas par le talent) de tennis pour servir de maniĂšre efficace. Mais ce geste apparemment si simple est-il vraiment dĂ©pourvu de difficultĂ©s ? Cet atelier permettra tout d’abord d’approcher le problĂšme d’un point de vue thĂ©orique. Ensuite, Ă  l’aide des diffĂ©rents modules du logiciel TI-Nspire CAS, nous nous attacherons Ă  la visualisation des trajectoires et Ă  la dĂ©termination des contraintes nĂ©cessaires pour que le service soit « bon ». Nous pourrons constater Ă  quel point le geste doit ĂȘtre effectuĂ© de maniĂšre parfaite.

Apporter son ordinateur personnel et télécharger le logiciel TI-Nspire CAS (version démo, valable 30 jours)

RESERVATION OBLIGATOIRE ! (maximum 20 participants)

Hugues VERMEIREN et Yves DELHAYE (UREM de Bruxelles)

La conception des figures sous LaTeX

Niveau : tout public

DeuxiĂšme partie

De 15h15 Ă  16h30

Françoise LUCAS

Explorer les grandeurs, se donner des repĂšres

Niveau : enseignement fondamental et premier degré du secondaire

Dix pistes méthodologiques pour une approche efficace des grandeurs en continuité du C1 au C4 :

  1. découvrir les grandeurs par le corps,
  2. recourir à beaucoup de matériel de cycle en cycle,
  3. s’attarder sur l’approche qualitative des grandeurs,
  4. explorer le mesurage dans toute sa complexité,
  5. se construire des repĂšres dans les systĂšmes conventionnels,
  6. ancrer les formules dans des expériences manipulatoires,
  7. tester la pertinence des démarches pour les mobiliser à bon  escient,
  8. développer un vocabulaire particuliÚrement riche, précis, rigoureux,
  9. dĂ©couvrir par les grandeurs l’ici et l’ailleurs, l’aujourd’hui et l’hier,
  10. pratiquer l’interdisciplinaritĂ© en lien avec les grandeurs.

Arguments autour de ces dix pistes et exemples concrets d’activitĂ©s dans les diffĂ©rents cycles.


Claude VILLERS

Ce qui se conçoit bien


Niveau: 1re, 2e, 3e et 4e du secondaire

Dans la premiĂšre partie de l’exposĂ©, l’accent sera mis sur des difficultĂ©s que peuvent Ă©prouver les Ă©lĂšves Ă  cause des ambiguĂŻtĂ©s dues Ă  certaines spĂ©cificitĂ©s du langage mathĂ©matique et en particulier des mots qui y sont utilisĂ©s.

Par la suite, on traitera d’exemples de concepts et de notions pouvant Ă©merger lorsque le langage suit la rĂ©flexion et le dĂ©veloppement des idĂ©es plutĂŽt que de les prĂ©cĂ©der.

En particulier, on illustrera ce propos en cherchant des mathématiques éventuellement cachées dans des situations initiales diverses dont, entre autres, le jeu télévisé « Les Chiffres et les Lettres » à propos duquel nous vous invitons dÚs maintenant à réfléchir de maniÚre à venir énoncer vos propositions ou découvertes.

Michel LARTILLIER

« Mots, notations », tes Ă©volutions n’ont qu’un but : « Clarifier et simplifier notre langue »

DeuxiĂšme partie : l’évolution du symbolisme

Niveau : tout public

Montrer historiquement l’évolution des notations mathĂ©matiques et insister sur le caractĂšre simplificateur des notations ainsi que leur lente Ă©volution et acceptation

Alain GOTTCHEINER

Des ensembles et des graphes pour aider le linguiste

Niveau : secondaire supérieur

De nombreux concepts complexes de la linguistique moderne se trouvent plus aisément décrits en utilisant des modÚles mathématiques simples. Nous en examinerons quelques-uns :

  • description ensembliste des figures de style : mĂ©taphore, mĂ©onymie, synecdoque, ce qui les diffĂ©rencie et ce qui les rassemble
  • analyse de quelques jeux de lettres et jeux de mots (mĂ©tagramme, anagramme, contrepet, hypogramme et sa variante numĂ©rique)
  • description et rĂ©solution de l’ambiguĂŻtĂ© syntaxique
  • le carrĂ© analogique et le carrĂ© catĂ©goriel
  • au fond, qu’est-ce que la syntaxe ?

Hugues VERMEIREN et Yves DELHAYE (UREM de Bruxelles)

La conception des figures sous LaTeX

Niveau : tout public

TroisiĂšme partie

La Société Belge des Professeurs de Mathématique est une Association Sans But Lucratif